Lettre ouverte aux maires ,
par le collectif pour des alternatives des PO
« Chaque année est organisée une « Semaine pour les alternatives aux pesticides ».
A travers différentes actions d'information et de sensibilisation, cette initiative vise à alerter sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l'utilisation des pesticides.
Risques d’autant plus inacceptables du fait de l’existence d’alternatives viables aux traitements chimiques.
Le Collectif départemental pour les alternatives aux pesticides s'associe à cette démarche qui cette année se déroulera du 20 au 30 mars 2012.
Il nous semble que les collectivités locales (communes et regroupements intercommunaux), directement impliquées dans le plan Ecophyto 2018, doivent être les premiers partenaires de cette grande opération d’abandon des pesticides.
En effet, la position d'une collectivité sur ce sujet trouve une application immédiate dans la gestion de ses espaces verts.
Le niveau communal étant le plus proche de l'ensemble des citoyens, il doit d’une part être le reflet de leurs aspirations, et d'autre part il dispose de moyens d'actions qui lui permettent de sensibiliser chaque individu dans sa vie quotidienne.
Vous pouvez aussi être un relais efficace pour l’information et la sensibilisation auprès des jardiniers amateurs et des professionnels de l'agriculture.
Vous trouverez, sur le site
www.semaine-sans-pesticides.com,
des documents sur les alternatives aux pesticides à diffuser sans restriction. »
Monsanto n'a pas le droit d'interdire aux apiculteurs de vendre leur miel
Vendredi 6 janvier,
les apiculteurs de la Confédération Paysanne ont investi avec leurs ruches le site de Monsanto à Monbéqui dans le Tarn et Garonne. Plus de 150 paysans et citoyens les ont accompagnés toute la journée. Par ce premier avertissement, ils sont venus dire à Monsanto : si tu veux interdire à nos abeilles de butiner dans les champs, nos abeilles t'interdiront de trafiquer dans tes laboratoires.
En effet, tout miel contenant le moindre grain de pollen de l'OGM MON 810 est désormais interdit à la vente et doit être détruit comme un déchet toxique.
Le Conseil dÉtat a levé fin novembre le moratoire interdisant la culture de cet OGM. Le compte à rebours infernal est enclenché : en janvier, les OGM sont distribués dans les fermes pour être semés au printemps. En juillet les abeilles devront quitter tous les départements où fleurit le maïs, soit la quasi totalité du territoire français. Les apiculteurs feront faillite, les cultures et les plantes sauvages qui ont besoin d'être pollinisées par les abeilles ne se reproduiront plus.
Il ne sert à rien de prendre un nouveau moratoire qui sera à nouveau annulé. En refusant de financer la moindre étude scientifique indépendante des producteur d'OGM, le gouvernement s'est privé du seul outil lui permettant de prendre un moratoire selon les règles européennes. Aucune étude scientifique validée par les instances officielles ne montre ce qui est désormais évident : la coexistence entre les OGM et les abeilles est impossible.
Mais le gouvernement peut appliquer la loi française qui dit que " les OGM ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés que dans le respect de l'environnement et de la santé publique, des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales qualifiées "sans OGM". Il peut aussi appliquer la règlementation européenne qui autorise les États à "prendre des mesures nécessaires pour éviter la présence d'OGM dans d'autres produits", y compris en "interdisant la culture d'OGM sur de vastes territoires".
La "liberté de produire des OGM" ne permet en effet pas d'interdire à ses voisins de continuer à exercer leurs activités.
Le gouvernement doit interdire immédiatement toute cession, toute vente et toute culture de MON 810, sans attendre que les sacs de semences soient dans les fermes prêts à être semés. La Confédération Paysanne ira vendredi 13 janvier au Ministère de l’Écologie, avec l'Union Nationale de l'Apiculture Française, pour vérifier que le gouvernement tient ses engagements.
Et pour soutenir l'association,
devenez adhérent (si ce n'est pas déjà fait !)
Bulletin de (ré)adhésion Année 2012
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