Avec Jon, éleveur de rennes, c'est un nomadisme étonnant que l'on découvre : vies traditionnelle et moderne se côtoient en quête d'un équilibre. Dans les somptueuses montagnes Scandinaves du Sarek, au rythme des transhumances, nous partageons avec lui le meilleur, mais aussi le pire, comme ce jour où la glace d'un lac craque sous les pas de milliers de rennes, noyant une partie du troupeau...
Au-delà de l'exotisme d'une vie en pleine nature, sa voix chaude et grave décrit cette quête d'équilibre entre progrès technologiques et savoirs millénaires : un propos dont le sens et humilité nous interpellent aussi...
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"rêver d'aller voir ailleurs et mieux regarder son jardin"
"En 2010, pendant le tournage en pleine transhumance d'hiver, la glace d'un lac cède sous les pas de 3000 rennes: C'est la pire catastrophe que les samis aient connu: l'impact psychologique de ce désastre chez les peuples du Grand Nord a été énorme.
Signe des temps? l'hiver qui a suivi fut l'un des pires que les samis aient connus, sans pâturages ou mettre leur troupeau... leur jardin semble désormais perturbé, qu'en est-il du notre?"
Vu, Lu et entendu
" Ce film est de la famille des grands documentaires ethnographiques. Il a déjà séduit ses premiers spectateurs: le bouche à oreille devrait faire le reste" (Ouest France)
"Le premier prix a été attribué à un très beau film sur la vie trépidante d'un éleveur de rennes très émouvant: un petit chef d'oeuvre, à l'image de Into the Wild" (Le figaro.fr)
"Jon, face aux vents" entraine le spectateur à la rencontre d'un jeune éleveur de rennes au nord du cercle polaire, tout au long d'une année de nomadisme, entre tradition et modernité. Un équilibre fragile qui interroge sur nos modes de vie." ( L'esprit Village)
"Corto Fajal peut avoir le sourire. Son film, Jon, face aux vents, a conquis les dix membres du jury. A l’unanimité, ils se sont prononcés en faveur de ce long-métrage réalisant la synthèse entre le fond et la forme. Entre la manière de filmer les grands espaces scandinaves, et l’histoire de Jon, un éleveur de rennes" (Le Républicain Lorrain)
"Cette histoire tout en sensibilité, renforcée par la dramaturgie de l'hiver polaire et ponctuée par d'impressionnantes séquences de chasse à l'élan ou d'abattage des rennes, a su séduire le jury du festival d'Autrans" (Var Matin)